mercredi 5 décembre 2012

Internet : Le Li-Fi pour remplacer le wi-fi

Agence France-Presse (Paris)
05 décembre 2012 | 06 h 34


La conférence LeWeb se déroule en France cette...
La conférence LeWeb se déroule en France cette semaine. - 
 
Comme nous l'avons vu dans le chapitre sept du livre,  Internet et la technologie sans fil qui expliquait la technologie Wi-Fi et l'accès sans fil à Internet. Cependant, bientôt il se sera plus à jour, car on viendra le remplacer par un moyen de transmission similaire. Cet article présente le nouveau «Wi-Fi» de ce monde, appelé «Li-Fi» qui fonctionne par voie optique. Ce nouveau type de wi-fi, pour transmettre les données sans fil, utilise la modulation d'amplitude de la lumière.
 
 « Recevoir de la musique ou des vidéos sur sa tablette, son téléphone ou son téléviseur, sans connexion internet, wi-fi ou carte 3G, mais simplement à travers la lumière d'une lampe, c'est ce que permet désormais la technologie Li-Fi, présentée pour la première fois en France.
Une télévision diffuse des images sans le son. En-dessous, une petite ampoule rouge éclaire une zone délimitée. 

Placée sous la lampe, une enceinte dotée d'un capteur se met à diffuser la bande-annonce du programme comme par magie. 

Si on la retire, le son s'arrête.

Sur ce stand de France Télévisions à la conférence LeWeb 2012, organisée près de Paris jusqu'à jeudi et centrée cette année sur le thème des objets connectés, une autre lampe diffuse un film en éclairant un écran. 

En plaçant la main entre la lumière et le capteur, l'image se coupe.

«On fait du morse à très haute fréquence. Quand c'est allumé c'est un 1, éteint un 0. Et comme le numérique c'est des 0 et des 1, on peut transmettre du son, de l'image et internet», explique Suat Topsu, chercheur à l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et fondateur de la start-up Oledcomm.

«Ca s'allume et ça s'éteint un million de fois par seconde pour le son, dix millions pour l'image et 100 millions pour internet. L'oeil est incapable de le voir, le capteur, qui le transforme en données numériques, oui», poursuit celui qui travaille sur cette innovation depuis quatre ans.

Pas d'ondes électromagnétiques
La technologie «Li-Fi» (pour Light Fidelity), basée sur la modulation d'intensité lumineuse, fonctionne uniquement avec les ampoules à diodes électroluminescentes (LED).

Beaucoup moins voraces en énergie que les ampoules à incandescence classiques, les ampoules LED se généralisent. 

Depuis septembre, les lampes à incandescence classiques sont notamment interdites dans l'Union européenne.

Selon Suat Topsu, la SNCF est déjà en phase de test avancée pour que chaque «unité d'éclairage» envoie aux voyageurs des coordonnées de localisation GPS et du son à l'intérieur des gares, où les ondes des satellites n'arrivent pas.

Un musée parisien se penche actuellement sur la possibilité d'associer l'éclairage des tableaux à des informations envoyées au public sur des tablettes et des téléphones intelligents dont l'objectif de la caméra servirait de capteur.

En 2013, Oledcomm entend commercialiser une lampe diffusant de la musique avant de viser, en 2014, la transmission d'internet via le réseau d'éclairage.

«Le potentiel de transport de données est sans précédant par rapport au wi-fi», s'enthousiasme le chercheur qui évoque des bandes passantes «saturées» et donc «plus chères».

Pour lui, pas besoin, dans un premier temps, de payer des droits de passage des données au régulateur français des télécommunication (Arcep) «puisque ça passe par la lumière».

Autre avantage, l'absence d'ondes électromagnétiques, comme dans le cas du wi-fi, dont certains dénoncent la nocivité. 

Un équipement susceptible, donc, d'intéresser les compagnies aériennes et les hôpitaux.
Développé en France par Oledcomm, le «Li-Fi» est également l'objet de recherches dans des laboratoires au Japon et aux États-Unis, notamment.

Afin de permettre le développement d'un maximum d'applications, ce système de transmission et d'émission de données numériques a été standardisé au niveau international sous la norme IEEE 802, conclut Suat Topsu qui espère que cela permettra de généraliser l'usage du Li-Fi.»

Les pourriels

Comme le mentionne l'article de La Presse, une loi pourrait venir limiter les pourriels, soit la multitude de courriels non sollicités qui se retrouvent dans notre boîte courriel. De plus, cette loi apportera d'autres points positifs. Cependant, elle ne sera pas très utile contre les pirates et le hameçonnage ou contre ceux qui ne respectent pas les lois...

En attendant la loi antipourriel...

Publié le 01 décembre 2012 à 14h00 | Mis à jour le 01 décembre 2012 à 14h00

(Montréal) 

« Des horoscopes, des offres d'achats groupés, des communiqués d'une société inscrite en Bourse... une multitude de courriels non sollicités atterrissent, chaque jour, dans la boîte de réception de sa messagerie électronique. Impossible de s'en débarrasser.
«Je ne veux plus les recevoir», dit Pierre Lefebvre qui a tout fait pour aviser les expéditeurs des pourriels. «Ils ne s'occupent pas de mes demandes. Il devrait y avoir une loi qui obligerait les entreprises de ne plus envoyer de courriels», dit ce lecteur de La Presse Affaires.

Bonne nouvelle, Ottawa a justement adopté une loi antipourriel en 2010. Mauvaise nouvelle, elle n'est pas encore en vigueur. Mais le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) parle de 2013...
La loi interdira d'envoyer un courriel ou un texto sans votre permission, que ce soit à votre adresse courriel, dans les médias sociaux ou sur votre téléphone cellulaire. Et les expéditeurs n'auront plus le droit d'obtenir votre «consentement par la négative», se réjouit Philippe Viel, porte-parole de l'Union des consommateurs.

Présentement, la case est où l'on demande au consommateur s'il veut recevoir des courriels est souvent cochée par défaut. Pour éviter les envois, l'internaute doit prendre soin d'enlever le crochet. Avec la nouvelle loi, les consommateurs devront cocher eux-mêmes pour donner leur consentement.

Ce n'est pas tout. La loi empêchera aussi d'installer un logiciel sur un ordinateur sans le consentement de son propriétaire. Elle s'attaquera aussi aux faux blogueurs qui font la promotion d'une entreprise sans dévoiler leurs véritables intérêts. En plus, la future loi interdira aux polluposteurs d'aller à la pêche aux adresses courriel en balayant les pages web.

Après l'entrée en vigueur de la loi, les gens qui recevront encore des courriels non sollicités pourront se plaindre au Centre de notification des pourriels, dont le CRTC assumera la responsabilité.

«C'est un pas dans la bonne direction. Les compagnies honnêtes vont certainement suivre les règles. Mais la loi n'empêchera pas les gens malintentionnés de continuer d'envoyer des pourriels, surtout de l'étranger», prédit M. Viel.

Ainsi, les internautes ne pourront pas compter entièrement sur la loi antipourriel. Ils devront toujours rester sur leurs gardes pour ne pas mordre aux tentatives d'hameçonnage, comme celles de ces pirates qui vous demandent votre numéro de compte et votre mot de passe en se faisant passer pour votre institution financière, ou comme celle de cette héritière du Nigéria qui vous demande un coup de main pour mettre ses millions à l'abri. » [...]

mardi 4 décembre 2012

Un réseau social pour faciliter la réinsertion des ex-détenus

Selon un article paru sur le site radio-canada.ca (22 novembre 2012)


Les réseaux sociaux ont principalement une fonction de réseau de transmission d'informations entre les usagers du web, mais qui aurait cru qu'un jour il serait possible d'utiliser un réseau social pour réhabiliter des détenues. Le programme "The Last Mile" est une nouvelle plateforme qui permettra à des détenus de se familiariser avec les technologies, mais aussi de créer une cause sociale pour aider leur réhabilitation. Il faudra toutefois s'assurer d'être capable de fournir un bon niveau de sécurité puisque certains détenus pourraient avoir de mauvaises intentions en ayant accès au web. Comme nous l'avons vu dans le cours de SIO, la sécurité sur les réseaux sociaux est primordiale quoique bien difficile à gérer.
Devant le monde parallèle que dépeint la série Unité 9 avec ses règles de survie cruelles, on peut se demander comment des individus presque coupés de la société peuvent ensuite la réintégrer. Trouver un emploi et gagner la confiance d’un futur employeur quand on sort de prison n’est pas facile. Surtout quand on a perdu contact avec le monde extérieur pendant quelques années…

Reprendre contact avec la réalité

Tulio Cardozo, un Américain qui avait fait six ans de réclusion pour avoir fabriqué du concentré de cannabis, a vécu ce dur retour à la réalité. Malgré son expertise en technologie, sa facilité à communiquer, il a vite compris que le moment le plus difficile était de révéler à un interlocuteur ce qu’il avait fait au cours des six dernières années. Il avait beau avoir travaillé fort pour se garder à jour dans son domaine, avoir lu tous les livres de programmation, il allait devoir reprendre sa formation. Plutôt que de baisser la tête, il a vu là une opportunité d’affaires : celle de créer un réseau professionnel en ligne destiné à la réinsertion des ex-détenus.

Soutenir les initiatives d’affaires d’ex-détenus

Il faut dire que Cardozo a bénéficié du programme de démarrage d’entreprise The Last Mile un soutien aux projets entrepreneuriaux des ex-détenus. Pour obtenir l’appui du programme, un projet doit être technologique et pencher du côté de l’économie sociale. Un autre critère important pour Chris Redlitz, qui a cofondé le programme, est la passion. Le projet de Cardozo correspondait à tous ces critères. L’homme d’affaires est persuadé que Collaborative Benefit offrira un service essentiel et que Cardozo est la meilleure personne pour le faire. Tulio Cadorzo travaille donc maintenant avec le soutien de Kick labs, un laboratoire de soutien et de développement des entreprises fondé par Chris Redlitz et ses partenaires d’affaires.

Un projet de société

Collaborative Benefit permettra de mettre en lien un candidat prêt à réintégrer la société et une entreprise en mettant en valeur ce qu’apporte ce candidat à l’entreprise. On parle ici de la formation, du mentorat et de tous les avantages dont bénéficiera l’ex-détenu (allocation, habitation, etc.) et qui peuvent être des avantages pour un futur employeur. Le site permet donc à un candidat prêt à réintégrer le marché du travail de rejoindre une entreprise qui peut lui offrir un stage d’intégration et, éventuellement, un emploi.
Pour l’instant, Collaborative Benefit a le soutien de quatre partenaires qui peuvent embaucher les participants et lève des fonds par financement collaboratif.
Plutôt que d’aller vers plus de sécurité et de repression, comme on le voit en ce moment, verra-t-on aussi naître ce genre d’initiative au Canada?


Lien :http://blogues.radio-canada.ca/triplex/2012/11/22/un-reseau-social-pour-faciliter-la-reinsertion-des-ex-detenus/

Le plus gros site de commerce électronique est chinois


Selon un article paru sur le site LaPresse.ca (4 decembre 2012)



Comme nous avons pu le constater dans le cours de SIO, le commerce électronique est en plein essor et il permet d'ouvrir les entreprises au commerce international, et ce, beaucoup plus facilement qu'auparavant. D'ailleurs plusieurs des entreprises que nous voyons naître ici en 2012 n'auraient jamais pu voir le jour si le commerce électronique n'avait pas existé. Toutefois, en s'ouvrant sur le monde, on s'ouvre aussi à une compétition très féroce qui est livrée entre les intervenants du marché mondial qui offrent constamment de nouveaux produits à des prix toujours plus compétitifs. C'est le cas du site Chinois Alibaba qui bat tous les records dans le commerce électronique surpassant ainsi Ebay et Amazon.

Le site de e-commerce chinois Alibaba annonce avoir dépassé la barre symbolique des 1000 milliards de yuans de chiffre d'affaires (soit l'équivalent de près de 160 milliards de dollars) sur les 11 premiers mois de l'année 2012, ce qui représente déjà 58% de plus que pour toute l'activité 2011.
Pour la seule journée du 11 novembre, baptisée le Shopping Festival, le site revendique plus de 3 milliards de dollars de recettes.


L'ensemble des transactions s'effectue via sa solution de paiement en ligne Alipay, qui compte aujourd'hui plus de 700 millions de clients enregistrés.

Dernier chiffre éloquent: Alibaba génère environ 5% de l'ensemble des échanges commerciaux chinois.Alibaba est un conglomérat de sites proposant une immense variété de produits. Son chiffre d'affaires surpasse ceux d'Amazon et eBay réunis.




Lien : http://techno.lapresse.ca/nouvelles/internet/201212/04/01-4600538-le-plus-gros-site-de-commerce-electronique-est-chinois.php

lundi 26 novembre 2012

Les entretiens Concordia - Qui dit technologie dit d’abord stratégie

Selon un article paru dans le journal Le Devoir (26 novembre 2012)


Comme nous l'avons vu dans Le cours, le développement des technologies de l'information à connu un essor incroyable au cours des dernières années.  C'est d'ailleurs pourquoi plusieurs de nos entreprises québécoises ont adoptées le tournant technologique et ont investies massivement dans ce secteur très lucratif au cours des dernières années. Toutefois, il est intéressant de noter que comparativement aux autres provinces Canadienne et aux États-Unis, Les entreprises québécoises ont investis moins dans les technologies de l'information et des communications (TIC) et que nous enregistrons un léger retard à ce niveau. Ce texte nous décrit brièvement comment les Québecois ont su tirer profit des innovations possibles grâce aux technologies de l'information et comment ces changements affectent-ils nos entreprises.


Tirer profit des technologies de l’information pour augmenter la productivité de son entreprise, assurément, mais pas n’importe comment. La professeure à l’École de gestion John-Molson de l’Université Concordia Anne-Marie Croteau ne le répétera sans doute jamais assez : un investissement en technologie n’est garant de succès que s’il colle à une stratégie d’affaires clairement établie. 


Informatiser un système d’inventaire, un service de paye, partager des informations entre vendeurs, standardiser le travail de différents services ; les possibilités qu’offrent les technologies de l’information sont nombreuses, voire infinies, mais pour y trouver son compte, la spécialiste en gouvernance des technologies de l’information (TI) estime qu’il faut faire des gestes réfléchis. « Investir en technologie pour investir en technologie, ce n’est pas garant de réussite absolue, au contraire. Ce qui compte, c’est de savoir pourquoi on investit. »

Plusieurs entreprises d’ici veulent désormais sortir de ce carcan pour être plus rapides, favoriser les interactions, obtenir des données plus précises. Comme Mme Croteau l’enseigne à ses étudiants, nombreuses sont toutefois celles qui constatent une certaine tension entre les exigences du monde des technologies (« do it right ») et celui des affaires (« do it right now »).

Autrement dit, gare aux décisions hâtives lorsque vient le temps d’implanter une nouvelle infrastructure technologique. « Il faut faire une analyse des besoins auprès des gens qui sont dans l’action […] C’est un aller-retour entre ce qui se passe au niveau des opérations et la haute direction, explique-t-elle en faisant de grands gestes des mains, comme pour rendre palpable une dynamique plutôt abstraite. Il faut qu’un système soit bien intégré aux besoins d’affaires de l’entreprise. Il ne faut pas qu’un déterminisme technologique guide le déploiement de ce système. »


Une industrie en plein essor

Au Québec, l’industrie des technologies de l’information et des communications (TIC) a généré en 2009 près de 35 milliards de dollars et plus de 130 000 emplois. Selon les données de l’Institut de la statistique du Québec, entre 1998 et 2009, sa croissance annuelle au chapitre du PIB a été deux fois plus rapide que celle de l’ensemble de l’économie de la province. Grâce au crédit d’impôt pour le développement des affaires électroniques (CDAE), les entreprises québécoises dont au moins les trois quarts des revenus sont tirés des TIC peuvent par ailleurs recevoir jusqu’à 20 000 $ par employé admissible. En comparaison, les autres provinces canadiennes et les États-Unis conservent toutefois une confortable longueur d’avance en matière d’investissements.

La professeure et vice-doyenne aux programmes d’études supérieures de l’Université Concordia le reconnaît, mais assure par la même occasion que les entreprises québécoises sont généralement favorables à l’implantation de nouveaux systèmes de technologie de l’information, particulièrement celles qui proviennent du secteur manufacturier.

En plus des dirigeants qui s’affairent à implanter « une bonne infrastructure de base », de nombreux autres emploient également les TI en tant que moteur de leur innovation. « Lorsque la maison est en ordre, on peut ensuite se tourner vers d’autres technologies pour aller un peu plus loin et se différencier. » Et si le système s’accorde avec la stratégie d’affaires, « c’est payant », insiste la chercheuse en esquissant un large sourire.

De la disquette rigide aux plateformes mobiles et au cloud computing, Mme Croteau est la première à admettre que le développement technologique a été fulgurant au cours des dernières années. Mais attention, prévient-elle : les nouvelles possibilités qu’offrent des logiciels perfectionnés, des réseaux sociaux très populaires, mais aussi d’attrayants systèmes de partage de fichiers accessibles gratuitement sur Internet, comme Dropbox, s’accompagnent souvent d’une fausse impression de sécurité. « Qui possède le cloud computing, qui peut faire quoi avec ça ? » Trop peu de dirigeants et d’employés se posent ce genre de questions, déplore-t-elle.

En fait, à écouter cette observatrice attentive du monde des technologies et de leur implantation en entreprises, si le tournant des années 2000 a été marqué par une volonté d’échanger des informations pour augmenter la productivité, le début de cette décennie-ci nous apprendra peut-être que le partage à outrance et sans encadrement stratégique peut, à l’opposé, se révéler contre-productif.

Hackathon contre la corruption



Selon un article paru dans le journal Le Devoir (12 novembre 2012)


Court, mais couru et productif. Le grand marathon de programmation informatique consacré à la lutte contre la corruption dans l’administration publique a attiré plus de 150 programmeurs et spécialistes en base de données en fin de semaine à Montréal. Il a également fait naître plusieurs nouveaux outils de surveillance des contrats publics et des dons aux partis politiques imaginés par ces citoyens doués du talent de programmation.
Baptisé Hackons la corruption, l’événement orchestré par Québec Ouvert, qui milite pour la transparence par le numérique et les données libres, a été également une occasion de plus pour l’organisme de réclamer à Québec et aux municipalités l’accès à un plus grand nombre de données publiques non nominatives. Ces données peuvent stimuler, selon lui, cette participation citoyenne à la vie démocratique et par le fait même assainir l’environnement politique actuel.


« La totalité des projets issus de ce hackathon ont été réalisés avec des données qui ne sont pas ouvertes [et que les participants ont dû acquérir en faisant preuve d’ingéniosité, tout en restant dans la légalité]», a indiqué dimanche soir en conclusion de ce premier rassemblement d’as de l’informatique pour contrer la corruption Sébastien Pierre, de Québec Ouvert.


«Quand on voit le résultat que cela donne, quand on voit l’engouement pour cette rencontre, on est droit de demander au gouvernement qu’il fasse désormais son travail et donne aux citoyens un plus grand nombre de données dans des formats pratiques d’utilisation », a-t-il ajouté.


Parmi ces réalisations, le hackathon a fait naître le projet Donateurs qui propose, numériquement, de recenser les entreprises d’où émanent un grand nombre de dons aux partis politiques fait par des individus. La loi interdit les dons de compagnies qui contournent alors la chose en « incitant » un grand nombre d’employés prête-noms à faire des contributions.


L’application fonctionne en croisant les bases de données du Directeur général des élections du Québec sur les dons et les informations collectées sur le réseau social professionnel LinkedIn où 10 % des internautes du Québec ont élu domicile en ligne, pour le moment.


Autre outil : Contrats Net propose d’explorer les « relations contractuelles » dans les contrats publics des villes de Laval et Montréal, alors que SEAOO.ca a réussi à rendre facile d’accès et d’interrogation la base de données du service d’appels d’offres électronique de l’État, un système dont la complexité rend pour le moment très difficiles l’analyse et la surveillance de ces appels d’offres.


Ce premier marathon de programmation contre la corruption a reçu samedi la visite et l’appui de l’ancien directeur de l’unité anticollusion et actuel député caquiste de Saint-Jérôme, Jacques Duchesneau, qui est venu en après-midi motiver les troupes tout en rappelant l’importance de « mettre en place des outils de détection et de prévention des problèmes avant qu’ils ne deviennent endémiques, comme aujourd’hui », a-t-il indiqué, avant d’ajouter : « Je suis sûr que vous allez faire changer les choses. »